Verser un pourboire aux prestataires à la fin d’un voyage au Vietnam est une pratique courante : par prestataires, nous entendons l’ensemble des acteurs directs qui vous accompagneront lors de votre séjour, à savoir les guides et les chauffeurs.
Là où la question est délicate pour des voyageurs français, parce qu’elle concerne de l’argent supplémentaire à payer, c’est qu’il est courant de dire que le pourboire n’est pas obligatoire et qu’il est à la discrétion du voyageur. Cela est vrai, même s’il faut avoir pleinement conscience que le pourboire au Vietnam n’a pas la même signification qu’en France ou dans d’autres pays occidentaux, et qu’il est vivement attendu par ceux qui vous assistent durant votre voyage.
Pourquoi donner un pourboire au Vietnam ?
Bien évidemment, dans la mesure où le pourboire n’est pas expressément inclus dans le devis que paye le voyageur qui voyage en circuit organisé, il revient in fine à celui-là de décider si oui ou non il souhaite donner de sa poche un supplément pour marquer sa gratitude. Si certains prestataires peuvent manquer de finesse du point de vue de la culture occidentale, en mettant bien en évidence une enveloppe à la fin de l’activité pour laquelle il est payé par exemple, que les voyageurs ne se formalisent pas trop : c’est, à l’instar de la pratique du marchandage, quelque chose d’acquis au Vietnam.
Quelques données maintenant : Le salaire moyen au Vietnam est de 273 euros/mois à Hanoi et 258 euros/mois à Saïgon selon Numbeo (2016). S’il faut prendre en compte les différences de valeur entre le Vietnam Dong (VND) et l’Euro ou le Dollar américain, il en reste que cette somme n’est pas mirobolante, et que la pratique du pourboire et des primes est monnaie courante au Vietnam.
Le pourboire est une coutume ici, il permet de compléter le revenu de personnes qui vous accompagnent au quotidien sur plusieurs jours, loin de leur famille, attentifs à la plupart de vos souhaits, sur le qui-vive en cas d’urgence ; bref, qui se dévouent et tâchent de faire de votre voyage une réussite. De fait, un guide ou un chauffeur manifestera d’autant plus son enthousiasme dans le travail s’il sait qu’il recevra un pourboire.
Il ne faut néanmoins pas être complètement angélique et la question du pourboire ne doit pas empoisonner votre séjour au Vietnam : certains guides et chauffeurs, cela peut arriver de temps en temps, pourront manquer de savoir-vivre ou d’expérience et la rétribution en sera affectée.
Combien donner comme pourboire au Vietnam ?
Il est généralement admis que le guide sera payé 3 à 4 euros/jour/personne, et le chauffeur deux fois moins. Pour les groupes de plus de quatre personnes, 2 à 3 euros/jour/personne peuvent suffire (la même règle de la division par deux pour le chauffeur s’applique).
Bien évidemment, en fonction des compétences et de l’éducation de vos prestataires, vous pouvez choisir de les rétribuer à la hausse ou à la baisse. Les sommes indiquées ne sont que des points de référence – une moyenne, si vous voulez.
Le pourboire au Vietnam peut, de manière large, concerner également des plus petits prestataires de manière quotidienne, mais là encore rien n’est obligatoire : le bagagiste à votre hôtel, par exemple, dont le salaire essentiel dépend effectivement des pourboires que les voyageurs veulent bien lui laisser.
Il y a également les rameuses à Tam Coc, les cyclo-pousses, etc. mais ne vous sentez pas obligés de vider votre portefeuille à chaque fois qu’un Vietnamien vous assiste ou réalise son travail. Ils ne sont pas tous là à attendre de recevoir votre argent ; sachez simplement que le pourboire au Vietnam, en plus de compléter le revenu de gens aux moyens de subsistance peu élevés, est un témoignage de respect que vous leur portez.
En conclusion : N’hésitez pas à consulter VACTOURS pour plus de renseignements sur cette délicate question.
